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Los de la sierra 1936-1975
Dictionnaire des guerilleros et résistants antifranquistes

Le dictionnaire des guérilleros et résistants antifranquistes, tente de répertorier les hommes et femmes de toutes tendances (anarchistes, communistes, socialistes, sans parti) ayant participé pendant près de quarante ans, (1936-1975) souvent au prix de leurs vies ou de longues années de prison et souvent dans une indifférence générale, à la lutte contre la dictature franquiste. Ce travail a été commencé il y a plus de vingt ans par l’historien libertaire Antonio Tellez Sola (1921-2005) en collaboration avec Rolf Dupuy du [*Centre International de Recherches sur l’Anarchisme*] (CIRA).

ARENAS GONZALEZ, Juan « BICHO »
Né à Fuente de Fresno (Ciudad Real) - tué le 13 mai 1945 - Groupe de Manuel CASTILLO CAPILLA “SALSIPUEDES” - Jaén (Andalousie) & Ciudad Real (Nouvelle-Castille)
Article mis en ligne le 5 janvier 2007
dernière modification le 24 juillet 2024

par R.D.
Juan Arenas Gonzalez (1937)

Juan Arenas Gonzalez, garde municipal de Fuente del Fresno, avait rejoint la Garde d’assaut lors de la guerre civile.

Exilé en France, Juan Arenas González Bicho était retourné clandestinement en Espagne après avoir appris la mort de sa fille âgée de 9 ans, noyée dans un puits. Caché par ses frères bergers dans la Sierra près de Fuente del Fresno, il s’y intégra à la guérilla. Il appartenait au groupe du cénétiste Manuel Castillo Capilla Salsipuedes formé en 1941 dans la province de Jaén.

En mars 1945 Bicho était caché dans la ferme La Mora, district de Fuente el Fresno (Ciudad Real) où il était rejoint par Valentin Tejero Romero Cascabel, ancien secrétaire de l’UGT locale qui s’était évadé le 3 mars 1945 de la prison de Fuente el Fresno où il avait été arrêté pour “complicité avec ceux de la Sierra”. Puis les deux hommes se cachaient à la ferme Pozo del Borrico dans le même village. Le 13 mai 1945, sans doute à la suite d’une dénonciation, il y avait un échange de coups de feu avec une patrouille de la Guardia Civil qui passait par là et Juan Arenas González Bicho était tué tandis que Valentin Tejera Romero parvenait à s’échapper et à se réfugier chez des parents à Consuegra (Tolède). Ce dernier sera découvert et capturé le 11 octobre 1947.

Selon certains témoignages, Juan Arenas Gonzalez Bicho, blessé à la jambe lors de l’échange de coups de feu, se serait suicidé pour ne pas être capturé.


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