Antonio Martinez Quilez était membre à la fin de la guerre des Jeunesses libertaires (FIJL) de Valene. Début 1940 il participait au domicile d’Isidro Sanchez Sanz, dans le quartier de Torrefiel à Valence, à une réunion clandestine de la CNT où étaient notamment présents les délégués des quartiers de Vega Alta, Torrefiel, Ruza Fa et des syndicats de l’eau, gaz et électricité et de l’alimentation. Il y fut nommé trésorier du Comité régional CNT du Pays valencien aux cotés de Manuel Guillén Birgos (secrétaire) et d’Isidro Guardia Abella (secrétaire à l’organisation).
Suite à une trahison tous furent arrêtés enjuin 1940 et traduits devant un conseil de guerre qui se tint à Valence le 8 novembre 1941 contre 32 militants de la CNT et de la FIJL. Tous furent accusés d’avoir ditribué des tracts imprimés en France par Francisco Ponzan Vidal, introduits clandestinement en Espagne en mai-juin 1940, et qui appelaient l’Espagne à rester neutre pendant la guerre. Considérant cet appel comme une « trahison » les autorités franquistes avait inculpé tous les prévenus « d’attentat contre la sécurité de l’Etat, haute trahison et espionnage ». Dix peines de mort furent prononcées dont trois – Angel Tarin Haro, Enrique Goig Tostado, Enrique Escobedo Vaello – seront exécutées le 19 novembre suivant. Les sept autres peines de mort, dont celle prononcée contre Antonio Martinez Quilez, seront commuées le 13 janvier 1942 en longue détention. Antonio Martinez Quilez a été notamment emprisonné à San Miguel de los Reyes.
En 1982 il faisait partie d’un collectif qui soutenait la revue libertaire Polemica (Barcelone).