Francisco Martinez Leira avait été mobilisé pendant la guerre civile dans un bataillon du Tercio franquiste. Il en aurait profité pour fournir des armes à des républicains qui s’étaient enfui dans les montagnes.
Après la guerre il se fixait à Mugardos (La Corogne) et travaillait comme ouvrier aux arsenaux du Ferrol. Il s’intégrait d’abord à l’Union nationale (UNE), au secours rouge puis au parti communiste.
Pour échapper à la répression de fin 1947, il gagnait la Sierra début 1948 et s’intégrait au détachement Arturo Corizas de la IVe Agrupación où il allait être responsable des transmissions radio.
Dans les premiers mois de 1950 il était nommé délégué du Ferrol au Comité régional galicien du PCE dont faisaient également partie José Ricardo Sevil Ricardo, Melchor Diaz Pepito, José Cortiña Blas Fondista et Francisco Rey Balbis Moncho. Après le départ en France de ce dernier et de la pluaprt des guérilleros survivants, il refusa d’être évacué.
En juillet 1952, après la capture de Benigno Andrade Garcia Foucellas, il restait le seul guérillero encore actif en Galice et faisait preuve d’une très grande mobilité.
Dénoncé par un parent intéressé par une récompense, Francisco Martinez Leira Pancho a été abattu le 31 décembre 1954 près de Ombre (La Corogne) par un commando de la Guardia Civil.