Pendant la guerre civile, José Martinez Belmonte, qui n’appartenait à aucun parti, avait rejoint l’armée républicaine lors de l’appel de sa classe. Il fut versé dans la 48e Brigade du corps des chemins de fer et à la fin de la guerre s’était présenté à la Guardia Civil qui ne l’avait pas arrêté. Il travailla ensuite comme receveur de car sur la ligne de Mora de Rubielos à Arcos de la Salinas (Teruel).
Le 15 mars 1947, suspecté d’être un agent de liaison de l’Agrupación guerrillera de Levante (AGL), il était arrêté et assassiné à Albalat de Tarrongers (Valence) avec 8 autres habitants suspectés également de colaboration avec la guérilla : José Bertolin Cubero, Fernando Durango Palacio Sastre, José Martinez Rivera, Ernesto Marco Escart, Antonio Delgado Viadera, Antonio Delgado Mir, Francisco Dolz Escriche et Pedro Navarrete Gracia.
Tous furent enterrés dans une fosse du cimetière d’Albalat dels Tarrongers où, au début des années 2000, ils furent exhumés grâce aux efforts de l’association La Gavilla Verde.