Comme ses quatre autres frères – Candido, José, Julian et Rodrigo – Florencio Martin Benitez Vicente del Puerto était un militant anarchiste et un guérillero en Andalousie.

En 1946 il était membre d’un groupe actif sur le district de Cazalla (Séville) formé de militants communistes – José Muñoz Garcia El Apaño, Manuel Moreno Hernandez Minero, Ricardo Garcia Rodriguez Caraquema – et des militants anarchistes Antonio Serrano Ruiz Mohino, Dionisio Habas Rodriguez Durruti, Manuel Garcia Vazquez Dueñas et Manuel Doroteo Duran Gordillo Ferreras.
L’année suivante, avec son frère Candido Rafaeleito del Puerto, il était membre du groupe de José Ramos Garcia Anastasio Ponce de la 3e Agrupación commandée par Hilario Martinez Aranda Godoy del Pueblo.
En 1949 Candido et Florencio Martin Benitez, José Ramos Garcia et José Fernandez Invernon Victorino décidaitent de prendre leur distance avec la 3e Agrupación et s’intégraient au groupe du cénétiste Dionisio Habas Rodriguez Durruti avant de gagner ultérieurement la province de Jaén.
Au printemps 1950 ils se trouvaient dans la province de Ciudad Real où ils réalisaient plusieurs attaques de fermes dans la zone de Solana del Pino puis tous regagnaient l’Andalousie où ils se dispersaient et allaient travailler comme ouvriers agricoles dans diverses fermes tout en continuant des actions sporadiques.
Avec l’aide de la CNT de Séville, Florencio Martin Benitez et Miguel Garcia Vazquez Botasfinas avaient trouvé un emploi dans une étable de la rue San Luis. C’est là que le 19 (ou le 22 ?) juin 1951 ils furent arrêtés et torturés. Le lendemain étaient arrêtés Dionisio Habas Rodriguez Durruti et Antonio Serrano Ruiz Mohino ainsi qu’une cinquantaine de militants de la région. Trois conseils de guerre seront organisés contre ces guérilleros et militants. Florencio Martin Benitez Vicente del Puerto et Antonio Serrano Ruiz Mohino seront traduits devant le troisième, tenu le 8 avril 1953 et condamnés Florencio Martin Benitez a été fusillé au cimetière de Séville le 11 mai 1953 tandis, qu’au dernier moment, Antonio Serrano Ruiz voyait sa peine commuée en lingue détention.