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Los de la sierra 1936-1975
Dictionnaire des guerilleros et résistants antifranquistes

Le dictionnaire des guérilleros et résistants antifranquistes, tente de répertorier les hommes et femmes de toutes tendances (anarchistes, communistes, socialistes, sans parti) ayant participé pendant près de quarante ans, (1936-1975) souvent au prix de leurs vies ou de longues années de prison et souvent dans une indifférence générale, à la lutte contre la dictature franquiste. Ce travail a été commencé il y a plus de vingt ans par l’historien libertaire Antonio Tellez Sola (1921-2005) en collaboration avec Rolf Dupuy du [*Centre International de Recherches sur l’Anarchisme*] (CIRA).

MARTIN ALONSO, Francisco « VILLENA » ; « TEJERO »
Né en 1929 à Almuñecar (Grenade) - Paysan – Groupe de José MUÑOZ LOZANO « ROBERTO » & de Manuel PEREZ RUBINO « PABLO EL DE MOTRIL » - Grenade & Jaén (Andalousie) – France
Article mis en ligne le 10 octobre 2011
dernière modification le 22 octobre 2024

par R.D.

Francisco Martin Alonso Villena, qui habitait avec ses parents à la ferme Bobeda de Almuñecar (Grenade) était au milieu des années 1940 un agent de liaison de l’Agrupación Roberto de José Muñoz Lozano Roberto.

En 1947, craignant d’être arrêté, il s’intégrait à l’Agrupación avec son frère Juan Perico et leur père José Martin Martin Tejero. Tandis que son père et son frère décidaient de se rendre aux autorités le 26 juillet 1948, il allait rester dans l’Agrupación jusqu’à la fin. Il fut accusé par la Guardoa Civil d’avoir participé à l’incendie de la maison et du moulin de Francisco Morales à Almuñecar et à l’affrontement le 9 janvier 1948 qui couta la vie au garde Amat près de Comelarejo.

En 1952 il faisiat partie du groupe de Manuel Pérez Rubino Pablo el de Motril dans la province de Jaén. Le 6 juin 1952, avec Manuel Pérez Rubino, Miguel Salado Cecilia Gomez, Enrique Urbano Sanchez Fermin, Ricardo Martin Castillo Alejandro et José Navas Navas Rafael, il fut partie du groupe de six guérilleros qui commencèrent une longue et difficile marche de quatre mois vers la France où ils arrivèrent le 14 octobre suivant.

Francisco Martin Alonso vivait toujours en France au début des années 2000.


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