C’est en 1927 que David Aparici Gonell avait adhéré à la CNT à Barcelone où il avait émigré. Dès le coup d’état franquiste de juillet 1936 il s’était enrôlé dans une colonne confédérale avant de retourner dans son village natal pour y participer à la collectivisation. Puis, à l’appel de sa classe, il alla sur le front de Cordoba comme commissaire d’une brigade de sapeurs. Fait prisonnier à la fin de la guerre, il était emprisonné à Castellón de la Plana jusqu’en 1941 puis transféré à la prison de Belchite (Saragosse) pour y participer aux travaux de reconstruction de la ville et dont il était libéré en 1943.
En 1945 avec d’autres militants de la CNT de la zone de Castellón David Aparici Gonell s’intègrait aux guérillas de la province de Teruel.
Vers 1948 il parvenait à passer en France et s’établissait à Béziers (Hérault) où demeuraient sa compagne, ses fils et petits enfants et où il militait à la CNT de l’exil jusqu’à son décès le 21 avril 1994.