Membre pendant les années 1920 du groupe anarchiste Los Libertos de Madrid, Manuel Lopez Lopez aurait été membre pendant al guerre civile du Comité régional d’Aragon de la CNT et aurait été arrêté en septembre 1937 par les forces communistes d’Enrique Lister lors de l’offensive stalinienne contre les collectivités libertaires d’Aragon. Il fut ensuite le secrétaire du Comité régional du centre et le signataire le 13 mars 1938 d’un pacte d’unité d’action avec l’UGT.
Dans les derniers mois de la guerre il était le secrétaire du Sous comité national de la CNT à Valence et d’un Conseil général du MLE constitué à Madrid le 7 mars 1939 avec Avelino Gonzalez Entrialgo, José Almela, José Grunfeld, Lorenzo Iñigo Granizo et présidé par Juan Lopez Sanchez auquel il succéda à compter du 17 mars.
Arrêté dans le port d’Alicante, il fut interné au camp d’Albatera dont il fut libéré grâce à faux documents fournis par l’organisation. A la fin de l’été 1939 il revenait à Madrid où, avec Sebastian Martinez del Hoyo Progreso Martinez et un groupe de jeunes militants dont Eladio Hernandez et Nicolas Sansegundo, il organisait un Comité de relations anarchiste (CRA). Après la chute en 1940 à Valence du premier Comité national de la CNT d’Esteban Pallarols Xirgu, c’est ce CRA qui le remplaça et devint ainsi le deuxième CN clandestin de la période franquiste. Manuel Lopez Lopez, dont la santé s’était altérée, fut admis peu après au sanatorium antituberculeux de Valdelatas (Madrid) où il devait décéder en janvier 1941. Il fut alors remplacé par Celedonio Pérez Bernardo.