Juan Lopez Garcia, qui idéologiquement n’appartenait à aucune organisation politique mais se définissait « comme de gauche », travaillait comme contremaitre sur un chantier du chemin de fer et était affilié à l’UGT. Peu après le début de la guerre civile, avec 4 ou 5 amis il avait créé une section de la CNT dont il avait été nommé secrétaire. Mobilisé dans l’armée républicaine et sachant écrire il fut nommé délégué des soldats de son unité puis commissaire d’une unité dominée par les communistes dans la 11e Brigade Mixte du 19e Corps d’armée et où il s’affronta notamment à un capitaine qui voulait exécuter des soldats qui avaient reculé.
Arrêté à la fin de la guerre civile, il fut considéré comme « communiste », et fut condamné à une lourde peine. Il fut remis en liberté conditionnelle vers la fin 1943 ou début 1944.
S’agit il du Juan Antonio Lopez Garcia qui, au milieu des années 1940, était vendeur ambulant de tissus dans la zone de El jardin (Albacete) et servait de point d’appui au guérillero cénétiste Francisco Gomar Toro El Vanciano ?
Lors de son interview en 1992 il avait pris une certaine distance avec les évènements tout en continuant de s’affirmer de gauche.