Né dans une famille paysanne, Bernardo Lopez Garcia avait commencé dès l’enfance à garder les troupeaux. Emigré à l’âge de 10 ans avec sa famille à Alicante il commençait dès 14 ans à travailler comme ouvrier briquetier et tuilier. En 1930 il adhérait au syndicat CNT des briquetiers dont il allait être le secrétaire jusqu’à l’été 1936. Militant des Jeunesses mibertaires (FIJL) et de la Fédération anarchiste ibétique (FAI) il fut emprisonné pendant un an en 1933 à la suite d’une grève menée à Alicante en solidarité avec une grève analogue à Madrid.
Pendant la guerre civile il fut nommé délégué du syndicat au Comité provincial de la Croix Rouge et fut chargé de l’administration et de la direction d’’un hôpital de sang. Il collabora notamment aux journaux Liberacion (1937) et Nosotros (Valence). Puis il s’enrôla dans la 148e Brigade Mixte où il refusa tous galons et termina la guerre comme simple soldat.
A la fin de la guerre, il crut pouvoir vivre normalement mais fut arrêté par les phalangistes et battu à un point tel qu’il faillit en mourir. Condamné à une peine de prison il fut interné pendant quatre ans à Alicante et Orihuela avant d’une mise en liberté provisoire. A sa libération il fut obligé de s’exiler en Catalogne où il allait survivre à Tarragone en travaillant comme arbitre de football. Puis il s’installa à Villanueva y Geltru où il travaillera dans une usine de pneumatiques jusqu’à sa retraite.
Retourné à Alicante il y participa à la rédaction de la revue libertaire Siembra (1977-1979).
Œuvres : - En mas carceles de Franco no vi a dios (Barcelone, 1992) ; - Memorias de un aprendizage anarquista (inédit) ; - Memorias de la guerra civil (inédit) ; - Memorias de la postguerra (inédit).