Vicente Iglesias Romeo avait été interné vers mai 1939 à la prison de Huesca. En mai 1940 il s’en évadait avec Bernabé Argüelles Depaz, Benito Saute Marti, José Urrea Daniel, Manuel Gracia Escartin et Rafael Olalde Pradera. Le groupe d’évadés gagnait alors la Catalogne où à Barceloe, il se joignait au groupe d’action formé par Joaquin Pallarés Tomas avec lequel il participait à la réorganisation des Jeunesses libertaires (FIJL) et de son premier Comité régional catalan. Vicente Iglesias auarait été brièvement arrêté avant d’être remis en liberté provisoire en décembre 1942.
Vicente Iglesias Romeo a été arrêté le 8 mars 1943 avec la plupart des membres du groupe dont Bernabé Argüelles Depaz, Joaquin Pallarés Tomas, Francisco Alvarez Rodriguez, Fernando Ruiz Fernandez, Francisco Atares Martin, José Serra Lopez, Juan Aguilar Mompart, Benito Saute Marti, José Urrea Daniel, Manuel Gracia Escartin, Rafael Olalde Pradera et Hilaria Fondevilla Fuentes. Lors du conseil de guerre qui s’ouvrit à Barcelone le 24 mars 1943 furent condamnés à mort puis fusillés Bernabé Argüelles, Joaquin Pallares, Francisco Alvarez, Fernando Ruiz, Benito Saute Marti, Francisco Atares, Juan Aguilar, José Serra Lopez et Pedro Tressols Meix. Vicente Iglesias Romeo avait été cobdamné à vingt ans de détention qu’il allait purger dans diverses prisons à Barcelone et en Aragon. Il aurait bénéficié d’une mesure de grâce et aurait été remis en liberté conditionnelle en 1945.
Dans les dernières années du franquisme, il aurait été le secrétaire du Comité natinal de la CNT. En septembre 1975 il fut arrêté à Barcelone avec d’autres militants dont G. Jacas Español et Eduardo Domenech Benet. Lors de la perquisition à son domicile, la police avait découvert trois mitraillettes. Interné à la Modelo, il fut condamné à sept ans de prison pour « détention d’armes », mais fut remis en liberté conditionnelle à l’été 1976. Vicente Iglesias Romeo vivait à Sabadell dans les années 1990.