Dans la soirée du 18 août 1936, la Guardia Civil, suite à une déclaration du prisonnier Manuel Rico Cobas, le conduisait avec treize autres prisonniers républicains sur le mont de San Felipe pour y retrouver une cachette où avaient été déposées armes et documents du Front populaire.
Selon la presse franquiste de l’époque, les détenus auraient sur le chemin tenté de s’évader, en profitant de l’obscurité, et neuf d’entre eux avaient été tués : Ramon Hermo Miranda, Andres Iglesias Garrote, Guillermo Cedron Gomez, Mario Rico Cobas, Felipe Hernandez Gonzalez, Carlos Pérez Fachal, Manuel Gonzalez Diaz, Venancio Pérez Blanco, José Rico Torrente et Antonio M. Fernandez Mourente. Seuls quatre des prisonniers seraient parvenus à s’échapper. Il s’agit sans doute d’une exécution de prisonniers assassinés au nom de la « loi de fuite ».