José Herbera Tosan avait été arrêté en juillet 1953 avec une vingtaine d’autres militants de la CNT – dont Juan Serna Rubio, Jesus Longas Casanova, Edgar Emilio Rodriguez Zurbaran, Fructuoso Grimaldo Moreno et Francisco Hernandez Diaz – lors de la rafle qui avait suivi la découverte par la police de l’imprimerie clandestine de Solidaridad Obrera à Barcelone. Lors du procès tenu le 13 janvier 1960, ils furent tous laissés en liberté, les peines relativement lègères ayant été couvertes par la détention préventive.
A sa libération de prison, il était passé en France où dans les années 1980, il servait de boite aux lettres à Tierra y Libertad, l’organe toujours clandestin en Espagne de la Fédération anarchiste ibérique (FAI).