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Los de la sierra 1936-1975
Dictionnaire des guerilleros et résistants antifranquistes

Le dictionnaire des guérilleros et résistants antifranquistes, tente de répertorier les hommes et femmes de toutes tendances (anarchistes, communistes, socialistes, sans parti) ayant participé pendant près de quarante ans, (1936-1975) souvent au prix de leurs vies ou de longues années de prison et souvent dans une indifférence générale, à la lutte contre la dictature franquiste. Ce travail a été commencé il y a plus de vingt ans par l’historien libertaire Antonio Tellez Sola (1921-2005) en collaboration avec Rolf Dupuy du [*Centre International de Recherches sur l’Anarchisme*] (CIRA).

HABAS RODRÍGUEZ, Nemesio
Né à La Cardenchosa (Córdoba) en 1917 - tué à le 26 mars 1947 - CNT – Córdoba (Andalousie)
Article mis en ligne le 10 janvier 2010
dernière modification le 10 novembre 2023

par R.D.

Nemesio Habas était le frère cadet de Dionisio Habas Rodríguez Durruti et était en 1947 avec lui au 149è Bataillon de la 31è Division de la Tercera Agrupación Guerrillera. Leur mère avait été fusillée en 1936 par les franquistes.

Le 15 mars 1947 une patrouille de la Guardia Civil qui faisait une battue dans la Sierra de La Patuda, tombait sur un campement du 149è Bataillon : dans l’affrontement qui s’en suivait, étaient tués le responsable du Bataillon Florencio Fernando Rojas Sebastian Zapirain et Antonio Alamillo García Ramón Vías, tandis que parvenaient à s’échapper les frères Dionisio et Nemesio Habas Rodríguez, Francisco Manzano Aragonés Capitán Espada, Juan González Ventura Voluntario, Domingo M. Benavente Rico Macario et Adriano Collado Cortés Zoilo. Le 149è Bataillon passa alors sous le commandement de Claudio Granados Aranda Redimido.

Nemesio Habas Rodríguez a été tué le 26 mars 1947, lors de l’attaque par les forces de répression de la ferme La Montesina, près de Piconcillo y Argallón (Córdoba), où les guérilleros se trouvaient cachés dans une mine abandonnée. Dans l’affrontement furent également tués les guérileros Francisco Manzano Aragonés Capitán Espada, Juan Antonio Eugenio Esquivel Vera, Daniel Gallardo Algaba et Santiago Benavente Pérez. Francisco Manzano blessé, était parvenu à s’enfuir et à se cacher dans une cabane où le jour même il était rattrapé par la Guardia Civil et abattu. Seul le jeune Francisco Ramírez Sánchez Corruco survivra à ce massacre.

Selon certaines sources Nemesio Habas Rodríguez se serait rendu et aurait été ensuite abattu par les gardes.


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