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Los de la sierra 1936-1975
Dictionnaire des guerilleros et résistants antifranquistes

Le dictionnaire des guérilleros et résistants antifranquistes, tente de répertorier les hommes et femmes de toutes tendances (anarchistes, communistes, socialistes, sans parti) ayant participé pendant près de quarante ans, (1936-1975) souvent au prix de leurs vies ou de longues années de prison et souvent dans une indifférence générale, à la lutte contre la dictature franquiste. Ce travail a été commencé il y a plus de vingt ans par l’historien libertaire Antonio Tellez Sola (1921-2005) en collaboration avec Rolf Dupuy du [*Centre International de Recherches sur l’Anarchisme*] (CIRA).

GONZALEZ LOPEZ, José « RUBEN » ; « PEQUE »
Né à Pancorbo (Burgos) le 25 avril 1926 - tué le 15 octobre 1949 - Mineur -AGL, 23° secteur – Castellon (Levant), Tarragone (Catalogne) & Teruel (Aragon)
Article mis en ligne le 15 février 2009
dernière modification le 10 novembre 2023

par R.D.

José González López Rubén (et Peque), sur le point d’être arrêté, s’était intégré le 15 mars 1946 au 17° secteur, puis lors d sa formation, au 23° secteur de l’Agrupación Guerrillera de Levante y Aragon (AGLA).

Fin 1948, avec Josep Linres Beltran Valencia, il fut envoyé par Jesus Cellas Aymerich dans la zone de Tarragone pour y étendre le rayon d’action du 23° secteur.

Responsable du 1er Bataillon du 23° secteur, José González López Rubén fut, selon le Guardia Civil F. Aguado Sanchez, le responsable avec José Llinares Beltrán Valencia du déraillement dans la nuit du 12 février 1949 du train express Barcelone-Madrid, entre les gares de Guiamets et de Mora la Nueva (Tarragone). Le train s’était écrasé dans un ravin de soixante mètres de profondeur, causant quarante morts et plus de cent blessés. Ce déraillment semble plutôt avoir été dû à un excès de vitesse qu’à uj sabotage.

José González López Rubén était également le secrétaire à l’organisation du secteur. Le 16 juillet 1949, avec Josep Linares, Francisco Monforte Juanet, Eufemio Bolos Barbero et Florencio Pla Meseguer Durruti, il participai à un barrage routier à San Onofre, à une dizaine de kilomètres de Tortosa. Le groupe avaot alors sa base dans une grotte de la commune de Benifallet (Tarragone).

Il a été tué à Los Ordiales, près de Ejulve (Teruel) le 15 octobre 1949 après que le groupe ait été dénoncé par un fermier du Mas de La Torre (appelé aussi El Catre) où habitait une famille sympathisante du régime ; on aurait trouvé sur José Gonzalez Lopez un journal où il critiquait vivement le responsable du 23° secteur, Jesús Caellas Aymerich Carlos.

Une année après sa mort, le 2 novembre 1950, un groupe de guérilleros se présentera à la ferme El Catre et exécutera en représailles cinq de ses habitants. Immédiatement la Guardia Civil se lançait à la poursuite des guérilleros, et à la ferme El Trapo (ou El Caseton) située à quelques mètres de El Catre, assassinait le père de famille, accusé d’avoir collaboré avec la guérilla.


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