Juan Pedro Gonzalez Gomez était au début des années 1930 le secrétaire à Jerez de la Frontera (Cadix) du Comité provincial de la Fédération anarchiste ibérique (FAI) et le compagnon de Maria Luisa Cobos Peña. Peu avant le mouvement révolutionnaire de 1933, en désaccord avec cette insurrection, il avait démissionné de son poste et de la FAI. En 1936 il était parti pour Madrid où il avait trouvé un emploi sur un chantier de la Cité Universitaire.
Lors du coup d’État franquiste de juillet 1936 il s’enrôla dans les milices. Après la militarisation et la formation en mai 1937 de la 147e Brigade Mixte avec divers bataillons des anciennes colonnes confédérales, il fut nommé lieutenant et commissaire de cette brigade qui opéra à cette époque sur le front du Centre (Madrid, Ajanjuez). Puis en mars 1938 il fut transféré à Barcelone puis participa en juillet 1938 à la bataille de l’Ebre.
Passé en France lors de la Retirada, il fut sans doute interné dans divers camps. Après avoir retrouvé sa compagne, et sous la menace d’être peut être envoyé travailler en Allemagne, tous deux décidaient de rentrer en Espagne fin novembre 1941. Juan Pedro Gonzalez Gomez, fut arrêté, condamné à 20 ans de détention et interné à la prison Porlier de Madrid. En 1944 il faisait partie du bataillon de travailleurs forcés qui construisait un lotissement ouvrier dans le quartier de La Guindalera à Madrid.
Sa compagne, Maria Luisa Cobos, avait été arrêtée à Madrid le 4 juin 1944 puis condamnée à 6ans de prison le 26 janvier 1945 par un conseil de guerre à Jerez de la Frontera.