Bernardo Gonzalez Gonzalez avait commencé à militer très jeune dans le mouvement libertaire. Il semble que, pendant la dictature de Primo de Rivera, il fut obligé de s’exiler en France : en 1929 il envoyait depuis Raismes (Nord) de l’argent à La revista Blanca en soutien des prisonniers. Ouvrier à la régie des tabacs de La Corogne, Bernardo González avait été délégué des ouvriers du tabac au plenum régional tenu à Santiago en février 1933. Lors de l’insurrection libertaire de décembre 1933, il avait été grièvement blessé lors de l’assaut de la caserne de la Guardia Civil de Oleiros (La Corogne) et dut être amputé d’une jambe. En 1935 il fut arrêté et accusé d’un vol d’armes mais fut finalement acquitté.
Après la guerre civile il fut l’un des réorganisateurs de la CNT de La Corogne dès 1941. En 1945-46, Bernardo González était l’agent de liaison du Comité local de la CNT de La Corogne avec les guérilleros. Arrêté, il fut condamné en 1948 par un conseil de guerre à Vigo à 15 ans de prison.