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Los de la sierra 1936-1975
Dictionnaire des guerilleros et résistants antifranquistes

Le dictionnaire des guérilleros et résistants antifranquistes, tente de répertorier les hommes et femmes de toutes tendances (anarchistes, communistes, socialistes, sans parti) ayant participé pendant près de quarante ans, (1936-1975) souvent au prix de leurs vies ou de longues années de prison et souvent dans une indifférence générale, à la lutte contre la dictature franquiste. Ce travail a été commencé il y a plus de vingt ans par l’historien libertaire Antonio Tellez Sola (1921-2005) en collaboration avec Rolf Dupuy du [*Centre International de Recherches sur l’Anarchisme*] (CIRA).

Né à Areas (ou Vigo ?) le 20 août 1886 - tué le 31 décembre 1936
GONZÁLEZ FRESCO, Manuel « O FRESCO »
Propriétaire - PSOE - Puenteareas (Pontevedra) - Groupe de Manuel GONZÁLEZ FRESCO “O FRESCO” - Pontevedra & La Corogne (Galice)
Article mis en ligne le 1er février 2009
dernière modification le 22 octobre 2024

par R.D.

Manuel González Fresco était l’ainé des dix enfants d’Antonio González Romero, un bourgeois de Vigo, et avait été l’un des fondateurs du PSOE à Puenteareas (Pontevedra).

Le 20 juillet 1936, il quittait sa ferme de Puenteareas pour Vigo et combattait farouchement les troupes insurgées à Lavadores. Il gagnait ensuite la montagne où avec un groupe de fugitifs il allait opérer dans toute la zone située au sud de Vigo. Sa compagne, Nieves Sauto Alfaia, avait été emprisonnée. Le groupe appelé aussi “grupo de Puenteareas” aurait abattu en 1937 le brigadier de la Guardia Civil Florentino Ruana Ramos et aurait été éliminé en mars 1938 au Mont Meixueiro près de Lavadores.

Manuel González Fresco aurait été tué le 24 ou le 31 décembre 1936 lors d’un affrontement près du mont Galleiro. Mais les versions de sa mort diffèrent sans qu’on ait pu déterminer la bonne. Selon certains son cadavre aurait été trouvé avec une balle dans la tête à la hauteur de Cufurco, près de Puenteareas. Bien que son cadavre ait été reconnu par sa compagne, bien des années après beaucoup pensaient encore qu’il n’avait pas été tué et continuait de lutter dans les montagnes.

Manuel González Fresco est enterré à Padrones. Sa compagne et ses filles vivaient à Vigo en 1979.


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