Collègien âgé de quinze ans et militant des Jeunesses Libertaires (FIJL) de Sant Adria del Besos (Barcelone), José González Catalán appartenait dès sa création en janvier 1939 à l’une des premières organisations antifranquistes : l’Union de La Jeunesse Antifasciste (UJA) qui regroupait une vingtaine de jeunes militants libertaires, essentiellement à Sant Adria del Besos et à Santa Coloma de Gramenet, autour du militant Manuel Campeny Pueyo. Dans le groupe de Sant Adria del Besos dont le secrétaire était Jesús Carceles Tomás, José González Catalán était chargé d’assurer les liaisons.
Tous ont été arrêtés en mai 1939. Lors de son arrestation José González Catalán aurait refusé de donner le pistolet dont il était porteur. Lors du Conseil de guerre qui s’est tenu le 2 janvier 1940 et dans lequel ont été prononcées cinq peines de mort - dont seule celle contre Manuel Campeny Pueyo sera exécutée- et des peines de prison allant de six à trente ans de prison, José González Catalán avait été acquitté avec Fernando Villanueva Martínez et Manuel Abad Lara à cause de leur jeune âge. Tous trois avaient été mis à la disposition du Tribunal pour Mineurs.