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Los de la sierra 1936-1975
Dictionnaire des guerilleros et résistants antifranquistes

Le dictionnaire des guérilleros et résistants antifranquistes, tente de répertorier les hommes et femmes de toutes tendances (anarchistes, communistes, socialistes, sans parti) ayant participé pendant près de quarante ans, (1936-1975) souvent au prix de leurs vies ou de longues années de prison et souvent dans une indifférence générale, à la lutte contre la dictature franquiste. Ce travail a été commencé il y a plus de vingt ans par l’historien libertaire Antonio Tellez Sola (1921-2005) en collaboration avec Rolf Dupuy du [*Centre International de Recherches sur l’Anarchisme*] (CIRA).

GONZÁLEZ- CALERO GIJÓN, Pedro
Né à Manzanares (Ciudad Real) en 1921 - mort à l’automne 1980 - FIJL - MLE - CNT - Madrid (Nouvelle-Castille)
Article mis en ligne le 18 janvier 2009
dernière modification le 24 juillet 2024

par R.D.

Formé à l’Athénée libertaire de Manzanares, Pedro González -Calero Gijón, à la fin de la guerre, avait été obligé de s’occuper de sa famille, son père ayant été tué par les fascistes. Il participait à la réorganisation de la Fédération Ibérique des Jeunesses Libertaires (FIJL) ce qui lui valait d’être arrêté en 1942.

Membre du Comité Régional du centre de la FIJL, Pedro González-Calero était de nouveau arrêté le 15 novembre 1947 à Madrid et interné à Ocaña. Le 8 mai 1948 il participait à l’évasion d’Ocaña de douze militants de la CNT dont Antonio Ejarque Pina, Eusebio Azañedo Grande, Francisco Romero Gábiz, Germán Horcajada Manzanares, Juan José Caba Pedraza, Francisco García Nieto, José Yáñez García et Manuel Martínez Rodríguez. Repris comme la totalité des évadés à l’exception de Francisco Romero et d’Antonio Ejarque, Pedro Gonzalez Calero était condamné le 21 janvier 1949 à vingt ans de prison lors d’un conseil de guerre cpntre 26 militants de la CNT (voir Manuel Villar Mingo). En prison il allait appartenir aux Comités intérieurs d’Ocaña, Alcala et El Dueso jusqu’à sa libération en 1961.

Selon ses proches Pedro González-Calero Gijón était un “rêveur né, imperméable au découragement”. Pedro González-Calero Gijón est mort à Madrid à l’automne 1980.


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