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Los de la sierra 1936-1975
Dictionnaire des guerilleros et résistants antifranquistes

Le dictionnaire des guérilleros et résistants antifranquistes, tente de répertorier les hommes et femmes de toutes tendances (anarchistes, communistes, socialistes, sans parti) ayant participé pendant près de quarante ans, (1936-1975) souvent au prix de leurs vies ou de longues années de prison et souvent dans une indifférence générale, à la lutte contre la dictature franquiste. Ce travail a été commencé il y a plus de vingt ans par l’historien libertaire Antonio Tellez Sola (1921-2005) en collaboration avec Rolf Dupuy du [*Centre International de Recherches sur l’Anarchisme*] (CIRA).

GONZALEZ BARAHONA, Antonio « RAUL »
PCE - Groupe de Juan SANZ PASCUAL “FÉLIX” - Madrid (Nouvelle-Castille)
Article mis en ligne le 18 janvier 2009
dernière modification le 24 juillet 2024

par R.D.

Déserteur semble-t-il de l’armée de l’air, Antonio González Barahona Raul qui était arrivé en Espagne en février 1946, était membre des groupes urbains appelés Cazadores de ciudad et commandés par Juan Sanz Pascual Félix. Ces groupes étaient sous l’autorité de Pedro Sanz Prades Paco El Catalan. Le 12 décembre 1946 il participait avec Juan Sanz Pascual Felix et Luis Jiménez Martinez El Soldado au vol de 200 kilogs de dynamite au camp de travail de Valdemanco. Lors du voyage de retour leur voiture était interceptée par une patrouille de la Guardia Civil à Cabanillas de la Sierra : Juan Sanz Pascual abattait les deux gardes. La voiture forçait à nouveau un contrôle à Manzanares el Real. Puis les guérilleros abandonnaient le véhicule et l’incendiaient avant de disparaitre

Suite à une série d’attentats en février 1947 l’ensemble de l’organisation était démantelée et plus de cinquante guérilleros et leurs collaborateurs étaient arrêtés dont Antonio González Barahona Raul, Luis Jiménez Martínez Soldado, Luis Rodríguez et Pedro Sanz Prades Paco El Catalan. Traduit devant un Conseil de guerre en juillet 1947, Antonio González Barahona Raul a été condamné avec sa soeur Luisa à trente ans de prison tandis qu’étaient condamnés à mort Jerónimo Marchena, José Luis Sánchez Cano, Luis Berlinces, Juan Arranz et Isabel Torralba.

Dans certaines sources il est parfois appelé Antonio Barahona. Selon l’historien J. A. Romero Navas, qui le surnomme El Gafas, il aurait assuré des liaisons entre Madrd et malaga avec le groupe de José Muñoz Lozano Roberto.


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