Fils d’un modeste maçon, Valerio Gómez González avait adhèré très jeune à la CNT où son frère aîné était également militant (plusieurs fois membre du Comité régional du Centre, ce dernier sera tué pendant la guerre civile). Lors du soulèvement franquiste il avait participé à la défense de Madrid dans les milices confédérales et avait été blessé. Hospitalisé et opéré des éclats de mitrailleuse qu’il avait dans une jambe, il avait été envoyé en convalescence à El Tiemblo. Puis il avait été transféré par le Centro de Recuperacion e Instruccion Militar (CRIM) comme soldat dans une brigade commandée par les communistes où il allait combattre jusqu’à la fin de la guerre.
Á la fin de la guerre il parvenait à regagner Madrid où il apprenait la mort de son père et de son frère aîné et où, sous une fausse identité, il trouvait du travail dans une entreprise de construction et participait à la clandestinité.
En 1949, pour échapper à la répression, Valerio Gómez González avait du ensuite s’exiler en France, d’abord à Perpignan où il avait été interné dans un camp de transit puis, après avoir obtenu le certificat de réfugié, s’intallait en décembre 1949 à Clermont Ferrand et dans sa région où il était acceuili par la famille confédérale Bravo. Il travaillait d’abord dans des scieries puis comme maçon.
Militant de la CNT de l’exil il a participé régulièrement comme délégué aux divers plenums de la FAI et de la CNT. Dans les dernières années de sa vie il était le trésorier de la FL de Clermont Ferrand. Valerio Gómez González est mort dans le Puy de Dôme le 11 juin 1998 des suites d’une intervention chirurgicale.