Le 19 juillet 1936 Antonio Franquesa Funoll avait rejoint les milices de la Juventud Comunista Iberica (JCI). Lors de la militarisation il avait été intégré à la 42° Division. A la fin de la guerre il passait en France et était interné au camp d’Argelès sur Mer où il retrouvait son père (ancien dirigeant syndicaliste qui sera fusillé par les nazis). Il retournait rapidement en Espagne où il était arrêté en 1941 et était interné à la Modelo de Barcelone jusqu’en 1944. A sa libération il passait en France puis servait d’agent de liaison entre le Parti Ouvier d’Unification Marxiste (POUM) et la CNT tout en collaborant étroitement avec les groupes d’action libertaires, en particulier avec celui de José Lluis Facerias Face.
En juillet 1948 Antonio Franquesa Funoll El Toni passait en Espagne avec José Lluis Facerias Face et participait à une attaque à Barcelone avant de regagner la France. Il était blessé le 26 août 1949 lors d’une nouvelle mission. En mars 1950 il retournait en Espagne avec José Lluis Facerias et participait à diverses actions dont un attentat à la bombe le 1er avril. Le 19 avril 1950 Antonio Franquesa Funoll El Toni, César Saborit Carralero et Jose Lluis Facerias Face attaquaient une boulangerie à Cerdanyola (Barcelone). Le groupe tombait ensuite sur un barrage routier près de Santa Maria de Moncad où Antonio Franquesa Funoll était tué tandis que José Lluis Facerias et César Saborit Carralero parvenaient à s’enfuir à travers champs sous une pluie de balles.