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Los de la sierra 1936-1975
Dictionnaire des guerilleros et résistants antifranquistes

Le dictionnaire des guérilleros et résistants antifranquistes, tente de répertorier les hommes et femmes de toutes tendances (anarchistes, communistes, socialistes, sans parti) ayant participé pendant près de quarante ans, (1936-1975) souvent au prix de leurs vies ou de longues années de prison et souvent dans une indifférence générale, à la lutte contre la dictature franquiste. Ce travail a été commencé il y a plus de vingt ans par l’historien libertaire Antonio Tellez Sola (1921-2005) en collaboration avec Rolf Dupuy du [*Centre International de Recherches sur l’Anarchisme*] (CIRA).

tué le 1er novembre 1949
FERNÁNDEZ FERNÁNDEZ, Marcelino « MARICO »
PCE - Groupe d’Adolfo QUINTANA CASTAÑON « QUINTANA » - Oviedo (Asturies)
Article mis en ligne le 10 janvier 2008
dernière modification le 10 novembre 2023

par R.D.
Marcelino Fernandez Fernandez & Nicanor Fernandez Alvarez

Fin 1946 le Comité Politico militaire du PCE des Asturies était renforcé par l’intégration de Marcelino Fernández Fernández Marico, frère de Manuel El Peque, dans la zone de Infiesto et Arriondas, d’Adolfo Quintana Castañón Quintana et de José González Fernández Pastrana. La guérilla communiste comptait alors une soixantaine d’hommes et les réunions des responsables de groupes se tenait généralement à Peña Mayor.

En février 1948 Apolinar Anibarro Rodríguez Naranjo était nommé à la nouvelle direction asturienne du PCE, dirigée par Manuel Diaz Gonzalez Caxigal et dont faisaient partie les chefs de groupes guérilleros Marcelino Fernández Fernández Marico, Candido Bardiel, Aladino Suárez et Adolfo Quintana Castañon Quintana. Marcelino Fernández Fernández Marico a été tué le 1er novembre 1949 à El Tejedal (Oviedo) tandis que parvenaient à s’enfuir Paulino Alonso Pachón et Manuel Rubio González Rubio. Paulino Alonso blessé, tuera deux membres de la Guardia Civil qui le poursuivaient, avant de mourir après avoir perdu trop de sang.

Selon d’autres sources, les guérilleros auraient été dénoncés par une jeune fille, Alicia, amoureuse d’un membre de la Guardia Civil et dans l’affrontement auraient été tués Marcelino Fernández Fernández, Constante et Manuel González Rubio.