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Los de la sierra 1936-1975
Dictionnaire des guerilleros et résistants antifranquistes

Le dictionnaire des guérilleros et résistants antifranquistes, tente de répertorier les hommes et femmes de toutes tendances (anarchistes, communistes, socialistes, sans parti) ayant participé pendant près de quarante ans, (1936-1975) souvent au prix de leurs vies ou de longues années de prison et souvent dans une indifférence générale, à la lutte contre la dictature franquiste. Ce travail a été commencé il y a plus de vingt ans par l’historien libertaire Antonio Tellez Sola (1921-2005) en collaboration avec Rolf Dupuy du [*Centre International de Recherches sur l’Anarchisme*] (CIRA).

FERNANDEZ FERNANDEZ, Benjamin « TITO » ; « GARLOPAS » (?)
PSOE - Groupe de Baldomero FERNÁNDEZ LADREDA “FERLA” - Oviedo (Asturies)
Article mis en ligne le 5 janvier 2008
dernière modification le 24 juillet 2024

par R.D.

Le militant socialiste Benjamin Fernández Fernández avait participé activement à la révolution d’octobre 1934.

Á partir de 1940, Benjamin Fernández Fernández Tito a été l’adjoint de la guérilla formée par le militant socialiste Aristides Llaneza Jove Llaneza dans la zone de Mieres et dont la base principale se trouvait à Acebal. Membre du groupe de Baldomero Fernández Ladreda Ferla, c’est lui qui aidait ce dernier à former en août 1943 le Comité de Milices Antifascistes (CMA), organisme destiné à encadrer la guérilla asturienne sous le contrôle du PCE. Cette tentative de contrôle de la guérilla entraînera la rupture entre Aristides Llaneza Jove Llaneza et Baldomero Fernández Ladrera Ferla.

En 1945 il aurait été, selon le Guardia Civil F. Aguado sanchez, le secrétaire du Comité provincial asturien du PCE sous le pseudonyme de Garlopas, ce qui parait peu vraisemblable.

Benjamin Fernández Fernández Garlopas et Baldomero Fernández Ladreda Ferla ont été localisés par la Guardia Civil dans une maison de Mortera de Palomar où une cachette avait été aménagée pour leur permettre d’échapper à des contrôles et où ils ont été arrêtés le 15 septembre 1947. Traduits devant un conseil de guerre ils ont été condamnés à mort. Benjamin Fernández Fernández verra sa peine commuée en longue détention tandis que Baldomero Fernández Ladrera sera exécuté le 15 novembre 1947.

Interné notamment au pénitencier du Dueso (Santander) où il travailla comme opérateur de cinéma, il tenta en vain plusieurs démarches auprès des autorités pour ne plus être qualifié de communiste, mais de socialiste (témoignage de D. Agadia, juin 1952).