A la mi-septembre 1951, guidés par Isidoro Salarich Vidal, José Avelino Cortés Muñiz, Jorge Oset Palacios et Pedro Gonzalez Fernández pénètraient en Espagne chargés d’exécuter le traître Macario Pérez Moreno. Laissé sans moyen le groupe aura le plus grand mal à entrer en contact avec José Lluis Facerias.
Le 21 octobre tous trois participaient avec Facerias et deux autres compagnons à l’attaque du meublé Pedralbés où était tué l’ancien combattant franquiste Antonio Masana Sanjuan qui avait tenté de les arrêter. José Avelino Cortés Muñiz a été arrêté à Barcelone le 25 ou 26 octobre 1951 après que deux de ses compagnons arrêtés quelques heures avant lui, aient été torturés et, après l’injection d’un sérum, aient donné son adresse. Bien que jamais fichés, tous trois s’appercevront, lors de leurs interrogatoires, que la police savait tout de leur arrivée à Barcelone et possédait leurs photos. Internés à la prison Modelo, ils seront abandonnés par l’organisation et ne recevront aucune aide ni information du Secrétariat Intercontinental jusqu’en janvier 1952. Traduits devant un conseil de guerre en septembre 1952 les trois hommes étaient condamnés à mort. Le 8 janvier 1953 José Avelino Cortés Muñiz était garroté avec Jorge Oset Palacios et Pedro Gonzalez Fernández.
José Lluis Facerias, qui était parvenu entre temps à passer en France avec Joaquim Mir Jou et Joaquin Navarro Latigo, écrira un article en leur mémoire intitulé « Para que su muerte no haya sido en vano ».