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Los de la sierra 1936-1975
Dictionnaire des guerilleros et résistants antifranquistes

Le dictionnaire des guérilleros et résistants antifranquistes, tente de répertorier les hommes et femmes de toutes tendances (anarchistes, communistes, socialistes, sans parti) ayant participé pendant près de quarante ans, (1936-1975) souvent au prix de leurs vies ou de longues années de prison et souvent dans une indifférence générale, à la lutte contre la dictature franquiste. Ce travail a été commencé il y a plus de vingt ans par l’historien libertaire Antonio Tellez Sola (1921-2005) en collaboration avec Rolf Dupuy du [*Centre International de Recherches sur l’Anarchisme*] (CIRA).

CORTÉS MUÑIZ, José Avelino
Né à Avilés le 3 août 1911 - garroté le 8 janvier 1953 - Mineur - MLE - CNT – Groupe de José Lluis FACERIAS - Barcelone (Catalogne)
Article mis en ligne le 13 juillet 2007
dernière modification le 24 juillet 2024

par R.D.

A la mi-septembre 1951, guidés par Isidoro Salarich Vidal, José Avelino Cortés Muñiz, Jorge Oset Palacios et Pedro Gonzalez Fernández pénètraient en Espagne chargés d’exécuter le traître Macario Pérez Moreno. Laissé sans moyen le groupe aura le plus grand mal à entrer en contact avec José Lluis Facerias.

Le 21 octobre tous trois participaient avec Facerias et deux autres compagnons à l’attaque du meublé Pedralbés où était tué l’ancien combattant franquiste Antonio Masana Sanjuan qui avait tenté de les arrêter. José Avelino Cortés Muñiz a été arrêté à Barcelone le 25 ou 26 octobre 1951 après que deux de ses compagnons arrêtés quelques heures avant lui, aient été torturés et, après l’injection d’un sérum, aient donné son adresse. Bien que jamais fichés, tous trois s’appercevront, lors de leurs interrogatoires, que la police savait tout de leur arrivée à Barcelone et possédait leurs photos. Internés à la prison Modelo, ils seront abandonnés par l’organisation et ne recevront aucune aide ni information du Secrétariat Intercontinental jusqu’en janvier 1952. Traduits devant un conseil de guerre en septembre 1952 les trois hommes étaient condamnés à mort. Le 8 janvier 1953 José Avelino Cortés Muñiz était garroté avec Jorge Oset Palacios et Pedro Gonzalez Fernández.

José Lluis Facerias, qui était parvenu entre temps à passer en France avec Joaquim Mir Jou et Joaquin Navarro Latigo, écrira un article en leur mémoire intitulé « Para que su muerte no haya sido en vano ».


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