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Los de la sierra 1936-1975
Dictionnaire des guerilleros et résistants antifranquistes

Le dictionnaire des guérilleros et résistants antifranquistes, tente de répertorier les hommes et femmes de toutes tendances (anarchistes, communistes, socialistes, sans parti) ayant participé pendant près de quarante ans, (1936-1975) souvent au prix de leurs vies ou de longues années de prison et souvent dans une indifférence générale, à la lutte contre la dictature franquiste. Ce travail a été commencé il y a plus de vingt ans par l’historien libertaire Antonio Tellez Sola (1921-2005) en collaboration avec Rolf Dupuy du [*Centre International de Recherches sur l’Anarchisme*] (CIRA).

CAVERO (ou CABERO) DE LA CRUZ, José « BARTOLO »
Né à Monterde de Albarracin (Teruel) en 1901 - tué le 7 novembre 1949 - Paysan - PCE - AGL, 5° & 11° Secteurs - Teruel (Aragon) & Cuenca (Nouvelle-Castille)
Article mis en ligne le 31 mai 2007
dernière modification le 10 novembre 2023

par R.D.

José Cavero De La Cruz Bartolo s’était intégré en 1947 au 5° secteur de l’Agrupación Guerrillera de Levante (AGL). L’année suivante il appartenait au 11° secteur.

Le 7 novembre 1949 le campement du groupe dont il faisait partie et qui était commandé par Francisco Corredor Serrano Pepito El Gafas était attaqué à Cerro Moreno, district de Santa Cruz de Moya (Cuenca) par une troupe de près de mille hommes composés de membres de la Guardia Civil et du Somaten. Au cours de l’affrontement étaient tués douze guérilleros : José Cavero De La Cruz Bartolo, Basilio López Alarte Angel, Manuel Gracía Jarque Lorenzo, Miguel Soriano Muñoz Andres, Juan San Miguel Recio Ramiro, Jesus Lopez Mirasol Eulogio, Lope Rodriguez Rodriguez Vidal, Simon Giménez Garrido Manolo, Marino Alcala Ruiz Fermin, Amador Huerta Jiménez Candido, Aurelio Huerta Pla Nicasio et Antonio Pérez Hernández Jaime. Les cadavres des guérilleros seront traînés à terre et certains seront totalement défigurés. Si l’on y ajoute le fait que plusieurs venaient de France avec de fausses identités, celà explique que leur identification ait été difficile et les divers noms sous lesquels ils apparaissent dans les sources. Un seul guérillero, Francisco Bas Aguado était parvenu à s’échapper et rédigera le rapport le plus complet sur ces évènements.


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