Juan Cazorla Pedrero qui habitait L’Hospitalet de Llobregat et était membre des Jeunesses libertaires (FIJL) de La Torrasa (Barcelone), avait combattu pendant la guerre civile dans la Colonne Roja y Negra. Suite aux affrontements de mai 1937 avec les staliniens, il avait été emprisonné à Barcelone et Omells.
Passé en France lors de la Reurada, il fut interné dans divers camps. Capturé patr les allemands il aurait été déporté au camp de concentration de Mauthausen.
A la Libération il s’intégrait aux groupes d’action libertaires.
Au début des années 1940 il était le secrétaire de défense du Comité Péninsulaire de la Fédération Anarchiste Ibérique. Selon la police c’est à son domicile du quartier de Collblanch que se serait trouvée l’imprimerie clandestine de Tierra y Libertad et ce serait lui qui aurait déployé en août 1945 trois drapeaux de la FAI sur des terrasses dans le quartier de La Torrassa.
Juan Cazorla Pedrero Tom Mix avait participé le 31 mai 1947 à une attaque à Granollers avec Ramon Gonzalez Sanmarti. Il était à l’époque partisan du Mouvement Libertaire de Résistance (MLR).
Début novembre 1947 Juan Cazorla Pedrero repartait en Espagne avec José Lluís Facerías Face, Ramón González Sanmartí, Francisco Ballester Orovitg, Celedonio García Casino et Domingo Ibars Juanias.
Le 13 juin 1948 il était blessé au ventre dans un affrontement avec la police aux coins des rues Tallers et Valdoncella. Il parvenait à s’échapper ainsi que Raul Carballeira Lacunza —qui sera tué peu après —, tandis que Ramón González Sanmartí était tué. Soigné clandestinement par une jeune camarade qui allait devenir sa compagne, puis à Toulouse par le Docteur Pujol Grúa, il était passé en France le 15 août avec un groupe guidé par Francisco Denis Diez Catala.
En septembre 1948 il était membre du Comité de défense de la CNT à Toulouse et en 1951 il était membre de la Commission de Relations de la Fédération Anarchiste Ibérique (FAI) dont le secrétaire était Borras.
Expulsé de France en 1965, il avait émigré ensuite à Caracas au Vénézuela où il formait un groupe de la FAI avec Pablo Benaiges et Francisco Portela. En 1958 il était le secrétaire de propagande du noyau CNT du Vénézuéla d’où il collaborait à la presse de l’exil (Cenit, Tierra Y Libertad, etc) souvent sous le pseudonyme de Isidro Maltrana.
Après al mort de Franco, il effectua plusieurs séjours en Espagne et, fidèle à ses idéaux, refusa toujours toute aide et/ou pension gouvernementale.
Juan Cazorla Pedrero, qui était le père de trois enfanst, est mort le dimanche 27 novembre 2005 à Barquisimeto (Venezuela).