Fils de militants cénétistes de Catarroja -José Cases Olmos et Francisca Ballester qui seront tous deux fusillés à la fin de la guerre civile- José Cases Alfonso avait émigré en Catalogne où il militera toute sa vie.
En 1947 José Cases était le secrétaire à l’information du comité régional catalan de la CNT. Il a été arrêté en mai avec les autres membres du CR : Hermes Piquer Fargas Juan Figueras, Eduardo José Esteve Germen, Tomás Latre, Gines Camarasa et Dominguez.
Dans les années 1960 il était membre des syndicats verticaux (CNS) et aussi de l’Alliance Syndicale Ouvrière (ASO). Arrêté le 7 février 1964 et accusé d’avoir imprimer les journaux clandestins de la CNT et de l’ASO (Vortice), il a été condamné à Madrid le 4 août à cinq ans de prison et 25.000 pesetas d’amende pour « propagande illégale ». Il était alors le secrétaire de presse et propagande d’un comité régional de la CNT. Les autres condamnés à ce procès étaient Francisco Calle Mansilla (six ans et six mois de prison) et Mariano Pascual (quatre mois et trois ans). José Cases a été ensuite président du syndicat des spectacles de la CNS. Il a participé le 29 février 1976 à l’assemblée confédérale de Sants où était reconstruite la CNT. Arrêté le 23 février 1979 lors de l’affaire “Viola-Bulto”, il a été remis en liberté sous caution le 7 juin. A partir de 1980 il faisait partie de la CNT dite rénovée qui deviendra ultérieurement CGT. Il était en 1993 le secrétaire du syndicat des spectacles CGT de Barcelone. José Cases Alfonso est mort à Barcelone le 19 novembre 1998.