Né dans une famille ouvrière et révolutionnaire -son père maçon avait chassé la Guardia Civil du village - Antonio Cascales López avait émigré seul, à l’âge de treize ans, à Madrid où il travaillait comme jardinier puis comme apprenti maçon. Il était tout d’abord membre du syndicat UGT où il avait des responsabilités dès l’âge de quinze ans. Il intègrait ensuite le syndicat de la construction de la CNT et était l’un des fondateurs de l’Athénée libertaire du quartier de Ventas.
Pendant la guerre civile il avait été mandaté par la CNT pour arrêter les exécutions sommaires menées par les communistes. Il était également l’adjoint du maire de Canillas et était chargé du ravitaillement. Il a participé au service de renseignement mis en place par les libertaires et à la fin de la guerre à la lutte contre la tentative de coup d’état communiste. Arrêté en 1940 il était condamné à mort, puis sa peine était commuée en longue détention.
Libéré par une amnistie en 1947 il travaillait comme maçon puis comme marchand de charbon dans le quartier de Ventas où il participait à la clandestinité. Il prenait part au début des années 1960 avec Cipriano Mera au congrès de réunification de la CNT.
Antonio Cascales López est mort à Alcala de Henares le 12 mai 1993.