Avant guerre Amedeo Casares Colomer militait à la Fédération Ibérique des Jeunesses Libertaires (FIJL) de Valence.
Exilé en France il était membre du réseau de résistance organisé par Francisco Ponzán Vidal et qui participait à l’évacuation vers l’Espagne de pilotes alliés, de juifs et de personnalités recherchées par les allemands et, parallèlement, évacuait d’Espagne vers la France des militants évadés des camps franquistes ou risquant d’être exécutés.
Le 14 octobre 1942 il était arrêté à Toulouse avec Ponzan, Vicente Moriones, et d’autres membres du réseau et tous étaient emprisonnés au camp du Vernet. Le 22 décembre, grace à un faux ordre de libération fabriqué par les services secrets français liés à la résistance, étaient libérés du camp Franciso Ponzán Vidal, Miguel Chueca, Vicente Moriones, Juan Zafón, les frères Pascual et Eusebio López Laguarta et Amadeo Casares. Assignés à résidence à Tarbes, tous retournaient à Toulouse pour y continuer leurs activités. Amadeo Casares Colomer El Tete prenait alors l’identité de Armando Cortés et habitait désormais au n°27 de la rue des Polinaires chez Miguel Sol Torres, sa femme Pepita Vila Plana et leur fille, Margarita âgée de seize ans, qu’Amadeo était allé chercher en Espagne en août 1942. Depuis ce passage Amadeo Casares était très lié à la famille Sol dont la maison allait devenir un refuge sur pour les guides du groupe Ponzán.
Lors d’une mission en Espagne, Amedeo Casares a été arrêté à Barcelone en mars 1944 avec Pascual López Laguarta Sixto. Condamné pour espionnage, il sera remis en liberté conditionnelle le 22 décembre 1945.
Amadeo Casares est l’auteur de plusieurs sculptures et de nombreuses peintures. Après sa retraite il aimait aller dessiner au Circulo de Bellas Artes.
En 1978 Amedeo Casares Colomer vivait à Valence où il est décédé le 1er juillet 2004.