Né dans une famille libertaire - son père avait été membre de la Première Internationale -, Antonio Cano avait vécu à Barcelone dès son enfance. Militant dans un Athénée libertaire il était membre de la CNT et du groupe Los Intrepidos de la FAI et a participé à des tournées de propagande dans toute l’Espagne. En 1935 fuyant la police, il était parti aux Amériques.
Pendant la guerre civile il a été milicien dans la Colonne Durruti. Fait prisonnier à Alicante à la fin de la guerre civile il avait été interné au camp d’Albatera puis dans diverses prisons. Á sa libération il avait participé à la clandestinité ce qui lui valut d’être arrêté et condamné à mort, puis la peine fut commuée. A sa libération il continuait à militer et fut de nouveau emprisonné à Badajoz. Á sa libération il refit sa vie à Montijo (Badajoz) tout en continuant son militantisme. Antonio Cano a été enterré à Lobón (Badajoz) en février 1995.