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Los de la sierra 1936-1975
Dictionnaire des guerilleros et résistants antifranquistes

Le dictionnaire des guérilleros et résistants antifranquistes, tente de répertorier les hommes et femmes de toutes tendances (anarchistes, communistes, socialistes, sans parti) ayant participé pendant près de quarante ans, (1936-1975) souvent au prix de leurs vies ou de longues années de prison et souvent dans une indifférence générale, à la lutte contre la dictature franquiste. Ce travail a été commencé il y a plus de vingt ans par l’historien libertaire Antonio Tellez Sola (1921-2005) en collaboration avec Rolf Dupuy du [*Centre International de Recherches sur l’Anarchisme*] (CIRA).

CANELA SCHIAFFINO, Domingo (ou José) “MINGO”
Né le 25 avril 1905 à Barcelone - Ouvrier briquetier - FAI - CNT - Barcelone (Catalogne)
Article mis en ligne le 3 avril 2007
dernière modification le 24 juillet 2024

par R.D.
Domingo Canela Schiaffino

Ami d’enfance de José Peirats, Domingo Canela Schiaffino Mingo avait commencé à travaillerr dès l’âge de 9 ans dans la ceinture indutrielle de Barcelone. En 1922 il s’était intégré au groupe théâtral Verdad et au moins depuis 1924 au syndicat CNT de la construction.

En septembre 1931 il était le délégué de la FL-CNT de Barcelone au Comité régional catalan. Détenu en 1932 suite à l’insurrection de Figols, il avait été emprisonné sur le bateau-prison Buenos Aires puis déporté aux Canaries. Il était à cette époque membre, avec notamment Peirats, du groupe Afinidad de la FAI. Il fut également membre du groupe Verdad d’Hospitalet avec notamment Conesa, Barrancos, Ramon Bou, Nebot et Pedro Conejero. En 1933 il fut de nouveau arrêté et emprisonné à bord du bateau Arnus lors de la dure grève des transports. L’année suivante il fut nommé secrétaire du Comité régional catalan de la FAI avant d’être peu après une nouvelle fois détenu. Puis opposé aux thèse défendues notamment par Garcia Oliver et qu’il qualifiait de “Bolchévisante”, il démissionna de la FAI avec J. Peirats. En 1935-1936, il collabora à la revue Etica (Valence, 4 numéros) qui s’opposait aux thèses défendues par D. Abad de Santillan.

Après la victoire franquiste, il resta en Espagne, et après un emprisonnement et sa remise en liberté conditionnelle, s’intégra à la lutte clandestine avec sa compagne Francisca Conejero Tomas. Dans les années 1950 il aida de nombreux camarades et avec sa fille Libertad, son gendre Gracia et d’autres il avait organisé un groupe culturel qui servait à former politiquement des militants.

Domingo Canela Schiaffino, qui était également un défenseur du coopérativisme, résidait à Barcelone à la fin des années 1980.


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