Joaquin Campeny Pueyo était le frère de Manuel, qui en février 1939, avait constitué avec des membres des jeunesses libertaires de Santa Coloma et de Sant Adriá de Besós l’organisation de résistance Union des Jeunesses Antifascistes (UJA), l’un des tous premiers groupes de résistance au franquisme. C’est en mai 1939 que Joaquin Campeny Pueyo avait adhéré à l’UJA où il avait la responsabilité de taper à la machine les divers textes de propagande rédigés par son frère ou d’autres membres du groupe.
L’ensemble du groupe a été arrêté en mai et juin 1939 et tous ont été traduits devant le conseil de guerre qui s’ouvrait à Badalone le 2 janvier 1940 et où étaient prononcées cinq peines de mort, dont seule celle de son frère Manuel sera exécutée. Joaquin Campeny Pueyo et sept autres membres du groupe ont été condamnés à trente années de prison. Le 7 juin 1942 il était transféré au détachement pénal de Blanes (Gerone). Joaquin Campeny a bénéficié d’une mise en liberté provisoire le 21 janvier 1944.