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Los de la sierra 1936-1975
Dictionnaire des guerilleros et résistants antifranquistes

Le dictionnaire des guérilleros et résistants antifranquistes, tente de répertorier les hommes et femmes de toutes tendances (anarchistes, communistes, socialistes, sans parti) ayant participé pendant près de quarante ans, (1936-1975) souvent au prix de leurs vies ou de longues années de prison et souvent dans une indifférence générale, à la lutte contre la dictature franquiste. Ce travail a été commencé il y a plus de vingt ans par l’historien libertaire Antonio Tellez Sola (1921-2005) en collaboration avec Rolf Dupuy du [*Centre International de Recherches sur l’Anarchisme*] (CIRA).

BRIONES VARELA, Cesareo, Arturo, Mariano
Né le 1er septembre 1904 à Tafalla (Navarre) - mort le 19 avril 1968 - Professeur - FAI – CNT – La Corogne (Galice)
Article mis en ligne le 3 août 2016
dernière modification le 25 avril 2025

par R.D.
Cesareo Briones Varela

Cesareo Briones Varela était le fils d’Arturo Briones Saenz, lieutenant-colonel du Régiment de Saragosse (Aragon, Espagne) d’idéologie libérale, et de María del Rosario Varela de la Maza.

En 1923 Cesareo Briones Varela s’était installé à Santiago de Compostela (La Corogne) pour y faire des études de sciences et médecine, qu’il n’achèvera pas, puis de philosophie

Membre de la Fédération anarchiste ibérique (FAI) il donnait depuis 1928 des cours particuliers et fut en 1932 l’un des fondateurs de l’Athénée libertaire de Santiago et d’une bibliothèque communiste libertaire ambulante. En 1931, il avait été l’un des fondateurs du Syndicat de la Santé de la Confédération Nationale du Travail (CNT)
En 1934 il fut détenu avec Marcial Villamor Varela pour « détention de propagande illégale ». Il était également l’animateur d’un groupe de discussion (tertulia) dont certains membres devenus franquistes empêcheront par la suite qu’il soit fusillé. Ce groupe se réunissait à l’établissement Café Español.

Lors du coup d’État franquiste de juillet 1936, après la chute de la ville, il était parvenu à passer au Portugal où il fut détenu à Porto puis à gagner la France (Paris) dont il revint pour aller aux Asturies. Arrêté à Trubia, lors de la chute du front nord, il fut interné au camp de Luarca et fut condamné en mars 1938 à la prison à perpétuité après avoir bénéficié de témoignages davorables
par des phalangistes, anciens membres de la Tertulia. IL fut notamment emprisonné avec son ami et memre de la CNT Antonio Ramos Varela

Son frère Arturo Briones avait été fusillé le 28 novembre 1936.

Après sa libération conditionnelle en 1941 il regagnait dans les années 1940 Santiago où il parvint à survivre en donnant des leçons particulières. Il était un ami proche de l’anarchiste Francisco Lorenzo, propriétaire d’une taverne où ils se rencontraient, qui l’aidait ainsi qu’Antonio Ramos Varela.

Sa compagne Sofia Cabana Lopez veuve de l’anarcho syndicaliste puis communiste Modesto Pasín Noya (fusillé par les franquistes), était également une militante libertaire.

Cesáreo Briones Varela est décédé le 19 avril 1968 à son domicile de Saint-Jacques-de-Compostelle (La Corogne, Galice) et a été enterré au cimetière municipal de Boisaca


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