Clemente Aparicio Perez était revenu d’Argentine à la proclamation de la République. Aux cotés notamment de Manuel Alvarez, César Terron, Jacinto Rueda Perez et Serafon Fernandez Ramon, il allait être l’un des responsables de la CNT de Fabero (Leon). Il fut à cette époque l’un des réorganisateurs du syndicat CNT des mineurs (SUM) de Fabero – environ 3.000 adhérents en 1932 - désorganisé après que l’un de ses responsables ait trahi et fui après avoir dérobé les fonds du syndicat.
Les 10-13 décembre 1933 il fut particulièrement actif à Fabero où le communisme libertaire avait été proclamé et où avaient été pris d’assaut la mairie et le tribunal où avaient été brûlés divers documents tandis qu’avaient été saisies des armes et les explosifs de la poudrière. Puis les mineurs en camions s’étaient dirigés vers Sesamo et Vega de Esponareda qu’ils avaient occupé après s’être affrontés à la Guardia civil. La colonne de mineurs poursuivit son avancée jusqu’à Cacabelos où il 13 décembre leur avance fut stoppée par les militaires.Pour échapper à la répression Clemente Aparicio serait alors passé au Portugal puis en France et étaut l’objet d’un mandat de recherches.
Lors du coup d’État franquiste de juillet 1936 il se trouvait au Leon – sans doute revenu après l’amnistie de février 1936 - et fut assassiné après avoir été traîné attaché à la queue d’un cheval.