Militant de l’UGT de Yeserias (Madrid), Aquilino Asenjo Terreros s’était engagé dans l’armée républicaine après le coup d’État franquiste de juillet 1936 et, après avoir suivi les cours de l’école militaire de Valence, avait été nommé lieutenant.
Passé en France à la fin de la guerre, il y participa, pendant l’Occupation, à la Résistance et au maquis dans les rangs des Forces Françaises de l’intérieur (FFI) où il eut le grade de commandant. A l’automne 1944, il participa en tant que commandant de la Xe Brigade de guérilleros espagnols aux pénétrations en Aragon dans le cadre de l’opération Reconquista de España. Fait prisonnier par les franquistes, il fut traduit le 27 juin 1945 – avec entre autres Juan Piquer Montaña, Juan Cruz Carmona Sola, Miquel Flor Alcade, Emilio Castellon Castellon, Antonio Gonzalez Basanta et Felix Crespo Torres, tous membres de la Xe Brigade - devant un conseil de guerre tenu à Saragosse qui le condamna à 30 ans de prison, tandis que ses compagnons étaient condamnés à des peines de 12 ans de détention.
Remis en liberté conditionnelle en 1956, Aquilino Asenjo Terreros repassa en France et s’installa par la suite à Lyon où devait décéder en 1998.