José Bonat Ortega, qui avait été en 1916 l’un des organisateurs locaux de la CNT, était en 1919 membre de la junte du syndicat des charpentiers de Cadix. Il était alors le correspondant et diffuseur à Cadix de plusieurs journaux libertaires dont El Libertario, La Revista Blanca et Paginas libres. Il fut également membre de la rédaction de Rebelion (Cadix, 1919-1920) puis de Bandera libre (Cadix, 1920-1921).
En 1921, accusé d’être membre d’un groupe d’action, il fut arrêté après un attentat et emprisonné plusieurs mois. Puis il fut membre du groupe et de la revue Alba Roja (1922-1924). En 1930, il fit partie avec notamment Vicente Ballester dont il était très proche, Lucero et Galé des fondateurs de l’hebdomadaire Germinal (Cadix).
Après la proclamation de la République, il travailla comme pêcheur et s’occupa surtout des Comités pro-presos et des mobilisations et luttes de locataires. Il collabora également au début des années 1930 à divers titres dont El Luchador (Barcelone), Noticiero Gaditano, El Pueblo (Cadix), Tierra y Libertad et La voz del campesino.
Le 18 juillet 1936, lors du coup d’état franquiste, il fut le premier tué à Cadix, près du café Moderno, d’une balle tirée dans la tête depuis un balcon.
Il est parfois appelé Bonet, Benet et Bonal.