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Los de la sierra 1936-1975
Dictionnaire des guerilleros et résistants antifranquistes

Le dictionnaire des guérilleros et résistants antifranquistes, tente de répertorier les hommes et femmes de toutes tendances (anarchistes, communistes, socialistes, sans parti) ayant participé pendant près de quarante ans, (1936-1975) souvent au prix de leurs vies ou de longues années de prison et souvent dans une indifférence générale, à la lutte contre la dictature franquiste. Ce travail a été commencé il y a plus de vingt ans par l’historien libertaire Antonio Tellez Sola (1921-2005) en collaboration avec Rolf Dupuy du [*Centre International de Recherches sur l’Anarchisme*] (CIRA).

ABALDE RODRIGUEZ, Orencio
Né à Beade (Pontevedra) ou à Vigo le 7 mars 1907 - Charbonnier – FIJL – UGT – CNT – Vigo (Galice) – Argentine - Brésil
Article mis en ligne le 14 juillet 2014
dernière modification le 24 juillet 2024

par R.D.

Orencio Abalde Rodriguez était membre au début des années 1930 de la Société des chargeurs et déchargeurs de charbon de Vigo adhérente à l’UGT dont en 1930 il fut membre de la commission chargée de négocier les conditions de travail avec le patronat et dont en 1932 il fut juré mixte.

En 1930 il fut l’un des organisateurs de l’association culturelle La Victoria de Beade-Vigo qui, à l’avènement de la République, devint La Antorcha del porvenir.
En mai 1932 il était membre du jury mixte des transports maritimes de Vigo.

En 1936 il fut avec Rogelio Rodriguez, le délégué de son syndicat au plenum local de l’UGT. Orencio Abalde Rodriguez, qui était également membre de la Fédération ibérique des jeunesses libertaires (FIJL), après le congrès de mai 1936 de la CNT à Saragosse, adhérai avec l’ensemble de son syndicat à la confédération où il fut chargé d’organiser les chargeurs de charbon.

Dès le coup d’État franquiste de juillet 1936, il participa à la résistance à Lavadores puis gagna la montagne. Dans les années 1940 il participa à la CNT clandestine de Vigo - au printemps 1946 il aurait participé à l’organisation de l’évacuation d’Espagne du compagnon Quintas - jusqu’aux rafles de 1947 où il parvint à s’échapper et à émigrer en Argentine. Puis en février 1963 il avait gagné le Brésil.


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