Membre du comité régional catalan de la CNT, Pablo Borjas Martínez a été arrêté en mars 1951 suite au mouvement de grève générale déclenché à Barcelone au moment du boycot des transports en commun. Ouvrier à l’entreprise Construcciones Armengol Hornos, il était à nouveau arrété en juin 1953 suite au démantélement du Comité National de Cirpriano Damiano González. Il a été traduit devant un conseil de guerre qui s’ouvrait à Madrid le 5 février 1954 contre 19 militants de la CNT don Tomás Aparicio Salvador, Celedonio Pérez Bernardo, Sebastian Calvo Sahun, Agustin Barrera Corona, Eduardo Jose Esteve Germen, José Torremocha Arias, Juan Saña Magriña, Pedro Torremocha Avila, Cipriano Damiano González et Segundo Luis Quiñones Ocampo. Accusé d’avoir eu connaissance de l’existence d’une machine à multicopier destinée à la propagande clandestine et d’avoir aidé à empaqueter et distribuer cette propagande, Pablo Borjas Martínez était condamné à un an de détention.
Après avoir purgé sa peine Pablo Borjas deviendra un entrepreneur profitant des efforts d’ouvriers qui avaient formé une coopérative avec lui et ne militera plus à la CNT.
La légèreté de la peine à laquelle il avait été condamné semblait suspecte et Cipriano Damiano González émettait l’hypothèse qu’il aurait été le responsable de l’arrestation de plusieurs des inculpés de ce procès.Selon Torremocha, il se serait mis au service de la police dès 1952.