Au printemps 1947 Jacinto Maurelo Ruiz avait été condamné à mort avec Emilio Cabezas Moreno par un tribunal militaire de Ciudad Real.
Le dictionnaire des guérilleros et résistants antifranquistes, tente de répertorier les hommes et femmes de toutes tendances (anarchistes, communistes, socialistes, sans parti) ayant participé pendant près de quarante ans, (1936-1975) souvent au prix de leurs vies ou de longues années de prison et souvent dans une indifférence générale, à la lutte contre la dictature franquiste. Ce travail a été commencé il y a plus de vingt ans par l’historien libertaire Antonio Tellez Sola (1921-2005) en collaboration avec Rolf Dupuy du [*Centre International de Recherches sur l’Anarchisme*] (CIRA).
Au printemps 1947 Jacinto Maurelo Ruiz avait été condamné à mort avec Emilio Cabezas Moreno par un tribunal militaire de Ciudad Real.
Joan Mateu Massip avait participé à l’automne 1944 aux pénétrations en Espagne avec la Brigade B de guérilleros lors de l’opération Reconquista de España. Suite à un accrochage sur le mont de Huerto (Huesca), le 25 ou 27 novembre 1944, il fut blessé et capturé avec Vicente Cabio Pastor tandis (...)
A la fin de la guerre, Alberto Mata Murillo était parvenu, alors que les franqustes de Saragosse l’amenaient sur son lieu d’exécution, à sauter du fourgon et à s’enfuir. Il serait par la suite passé en France et aurait été vu au camp du Barcarés. On ne sait ce qu’il est ensuite devenu.
Après avoir été contacté par Dionisoio Castillo Gomez au milieu des années 1940, Ramon Matomoros Castellanos était devenu l’un des points d’appui à Santa Cruz de los Cañamos (Ciudad Real) de la guérilla d’Eugenio Sanchez Dieguez Fernando.
A la fin de la guerre, Maximiliano Mateo Fernandez avait fui dans la sierra avec Sinesio Sanchez Martin. Tous deux s’étaient cachés dans une maison de campagne à San Pablo de los Montes (Tolède) où ils avaient été surpris le 5 mai 1939 lors de battues organisées par les troupes franquistes et (...)