Comme ses frères Antonio et Manuel, Alfonso Fandiño Ricart était un militant anarchiste et de la CNT. En 1936 il était le secrétaire de la CNT de Santiago de Compostelle et, lors du coup d’État franquiste de juillet 1936, il était parvenu à s’embarquer à Muros pour être évacué en France. Revenu en Espagne, il fut d’abord le secrétaire de l’Agrupación confedral galaica aux Asturies, puis au Levant le responsable de la Federación de los Agrupaciónes de Gallegos libertarios. Il était également membre du groupe Actividad de la Fédération anarchiste ibérique (FAI). En avril 1938, lors d’une assemblée plénière tenue à Madrid, il fut nommé secrétaire du Comité central de la Fédération des groupes de galiciens libertaires dont le siège était à Valence.
A la fin de la guerre il était parvenu à passer en France.
Au début des années 1960 il retournait à La Corogne où il participa à la clandestinité. Il aurait ensuite participé avec notamment Nicolas Mallo et Vazquez Sampayo à l’affaire du cincopuntisme (accords entre d’anciens cénétistes et les syndicats verticaux) et en 1966 aurait fait partie à La Corogne de la commission provinciale chargée de la coordination de la présence confédérale lors des élections syndicales.
Après la mort de Franco, il ré-adhéra à la CNT dont il resta membre jusqu’à son décès survenu dans les années 1990.