Considérant la CNT comme la continuation des anciennes sociétés ouvrières, Juan Coba Cabrera représentait au début des années 1930 le courant le plus syndicaliste de l’organisation confédérale à Santa Cruz de Tenerife (Canaries), ce qui lui valut d’être qualifié parfois de « modéré et bourgeois » par le secteur purement anarchiste. Lors de la proclamation de la République en 1931 il était le président de la CNT de Santa Cruz et en décembre fut orateur au troisième congrès régional ouvrier des Canaries tenu à Las Palmas. En 1934 il était avec Francisco Infante instituteur à l’école rationaliste de Santa Cruz.
Lors du coup d’État franquiste de juillet 1936, i resta dans l’ile et organisa des réunions pour assurer l’évacuation de militants menacés. Il fut ensuite arrêté et emprisonné. Dans les années 1940 il participa à la réorganisation de la CNT clandestine aux Canaries.
Juan Coba Cabrera est mort dans les années 1950.
Il est parfois appelé Juan Cova.