Fils du militant anarchiste Juan Gelabert Vallori Piñol, Libertario Gelabert Mayol, fut dès l’enfance le témoin comme son frère Galileo des persécutions dont leur père fut victime.
Après la libération conditionnelle de son père en 1943, il l’aida à distribuer clandestinement divers manifestes de la CNT et l’organe Solidaridad Obrera au moins jusqu’en 1946 où son père pour échapper à la répression avait fui en Algérie. Il fut également obligé par les autorités à changer son prénom de Libertario en celui de Juan – il ne pourra récupérer son vrai prénom qu’en 2007.
Après la mort de Franco il participa à la reconstruction de la CNT et fut membre de l’Association pour la récupération de la mémoire historique de Majorque pour laquelle il donna de nombreuses conférences.
Libertario Gelabert est décédé à Palma en 2011.