C’’est à l’âge de 12 ans que Leopoldo Garcia Ortega avait adhéré aux Jeunesses communistes de Valladolid alors qu’il « était élève dans une école pour enfants d’ouvriers. Devenu orphelin en 1933, il alla à Madrid où il adhéra au syndicat CNT de la construction qui l’envoya à Sama de Langreo lors de la grande grève de la métallurgie animée par la CNT. Il y resta un an et demi et à la FL fut chargé de l’envoi de la presse anarchiste.
Après la révolution d’octobre 1934 il fut arrêté et en tant que mineur fut interné à l’hospice pour mineurs de Valladolid. Militant de la Fédération ibérique des jeunesses libertaires (FIJL), il fut emprisonné lors du coup d’État franquiste de juillet 1936 et ne fut libéré qu’en juillet 1938 pour être incorporé dans l’armée franquiste.
Démobilisé en 1944, il revint à Valladolid où en 1945 il participa à la réorganisation de la CNT.
En 1955 il alla s’installer à Vigo où il devint gérant d’une entreprise de construction. Tout en maintenant des contacts avec la CNT galicienne, il s’intégrait au syndicat vertical franquiste (CNS). De nombreux militants de l’ intérieur et de l’exil passèrent à cette époque à son domicile.
En juillet 1960 il fut arrêté avec Victor Franco Caceres et Dalmacio Bragado, mais fut libéré au bout de 3 jours d’interrogatoire musclé, tandis que ses compagnons restèrent 2 mois en prison.
Par la suite il s’éloigna de la CNT et fut en 1969 nommé secrétaire de la Ligue démocratique de Vigo. En 1973 il adhéra à l’UGT dont il sera nommé secrétaire général après la mort de Franco, et au Parti socialiste (PSOE) dont il sera le premier président de la Fédération galicienne de l’après-franquisme. En 1977, déçu par la bureaucratie existante, il démissionna du PSOE.
En 2005 il vivait à Vigo.