Dionisio et ses frères Gregorio, Manuel Blázquez Moya Los Matias s’étaient évadés de la prison municipale de Caniles (Grenade) le 10 février 1942 et avaient gagné la Sierra pour y former un groupe appelé aussi de Navarette. Le groupe dont le responsable était Dionisio ne s’intégrera pas à l’Agrupación Roberto de tendance communiste et existera de manière indépendante jusqu’en 1950.
D’une activité sporadique mais sur une zone assez étendue allant parfois jusqu’à Puebla de Don Fadrique, le groupe des Matias a commis, à la fin 1946, cinq attaques avec un butin de 5000 pesetas.
Le 11 février 1947 le groupe était accroché par la Guardia Civil à la Barriada Tesorero et dans l’affrontement était tué un paysan et blessés deux gardes. Le 15 mai 1947, le groupe enlevait un médecin de Baza à la porte de son domicile et le libèrait contre une rançon de 150.000 pesetas. Dès sa libération, ils étaient pris en chasse par la Guardia Civil qui tuait deux membres du groupe, Carretero et Ronquillo (fils) et récupèrait la totalité de la rançon.
Le groupe recevait ensuite le renfort de Francisco Jímenez Martinez Cantaor, qui avait quitté le groupe de Juan Nieto Martínez El Cuco, et poursuivait son activité commettant deux attaques et deux enlèvements sur le district de Baza. Puis on entendait plus parler du groupe jusqu’au 8 février 1950 où les guérileros étaient localisés dans le ravin Sotillo, district de Baza (Grenade). Gregorio et Manuel Blázquez Moya et Francisco Jímenez Martinez Cantaor étaient tués dans l’explosion de la grotte où ils s’étaient réfugiés et qui avait été dynamitée par la police. Seul Dionisio était parvenu à s’échapper.
Dionisio Blázquez Moya le dernier survivant des Matias était localisé dans une grotte à Peñon La Perla district de Baza et tué le 12 octobre 1951 après avoir soutenu une forte résistance.
Le véritable nom de la famille était Blanquez Moya.