Militante de la CNT de Carmona (Séville) et sœur de Pedro Gonzales Guerra El Petacon responsable local de la confédération, Amalia Gonzales Guerra avait organisé dans les années 1930 un groupe de jeunes filles travaillant comme bonnes et domestiques chez les propriétaires du village.
Après l’occupation de Carmona à la fin juillet 1936 par les franquistes, elle avait été arrêtée puis remise en liberté quelques jours plus tard. Le 23 août 1936 un groupe de phalangistes l’emmenait de son domicile, puis, sur la route de Carmona à El Viso del Alcor, l’assassinait avec plusieurs autres personnes qui furent ensuite enterrées dans une fosse commune du cimetière de Mairena de Alcor.
Amalia Gonzales Guerra était la compagne d’Antonio El Cantarito et la mère de trois jeunes enfants.