Au moment du coup d’État franquiste de juillet 1936, Ezequiel San José Lopez était militant des Jeunesses socialistes unifiées (JSU) d’Albacete. Après avoir falsifié ses papiers – il était à peine âgé de 16 ans – il s’était enrôlé dans le corps des carabiniers et était parti pour le front de Madrid.
A la fin de la guerre il avait été témoin à Madrid des affrontements entre communistes et partisans de la junte de Casado, puis avait regagné Albacete, avant l’entrée des troupes italiennes, pour y organiser la résistance.
Il fut arrêté à plusieurs reprises et fut emprisonné à deux reprises, passant en tout 9 ans derrière les barreaux.
Ezequiel San José, qui s’était marié en 1955, réintégra la lutte politique vers 1973 avec de nouvelles générations de communistes. En 1992 il était membre du Comité régional du PCE de Castille-La Manche. Au début des années 2000 il continuait de militer à Izquierda Unida.