Au moment du coup d’État franquiste de juillet 1936, Rafael Gandia travaillait comme mécanicien à Madrid. Engagé dans le 5e régiment d’Enrique Lister, il avait le grade de capitaine à la fin de la guerre. Passé en France il fut interné un an au camp d’Argelès. Pendant l’Occupation, il fut le responsable dans les Pyrénées-Orientales d’un chantier forestier qui allait servir de point d’appui aux guérilleros espagnols. Il fut ensuite sous le nom de Comandante Martin le responsable d’un bataillon de guérilleros espagnols qui participa notamment à l’occupation de Prades le 29 juillet 1944, aux combats de Valmanya et Pont de Reines et à la libération de Ceret le 20 août 1944 ce qui lui valut d’être décoré.
Après la Libération de Perpigan, il fut pendant 2 ans agent de liaison du PCE entre l’Espagne et la France.
Rafael Gandia s’installa par la suite à Toulouse fut le président de la Casa de España et le président jusqu’en 2009 de la section de Haute-Garonne de l’Amicale des anciens guérilleros espagnols.