José Blanco Nuñez Ferrerín était également surnommé Pepito et a été parfois confondu avec Melchor Díaz Pepito.
En 1944 ou 1945 il était le responsable d’un groupe de six hommes dans la province de Pontevedra, dans la zone limitrophe à celle de La Corogne, et sous la direction de Manuel Ponte Pedreira responsable du détachement Manuel del Rio Botana.
En 1948 il était avec Manuel Pena Camino O Flores responsable du détachement Eduardo Xaneiro. Le 4 mars 1948 José Blanco Nuñez Ferrerín était caché dans une maison des environs de San Vicente de Carres-Cesures avec d’autres guérilleros. La maison était attaquée par la Guardia Civil et dans l’intense tir qui s’en suivait le guérillero Antonio Muche Costa était tué en protégeant la fuite de José Blanco López qui parvenait à s’échapper ainsi qu’un autre guérillero qui était caché dans la maison du curé Juan Couto. En représailles la famille qui occupait la maison a été ensuite exécutée par la Guardia Civil : le père Jacinto López Sánchez et ses deux filles Maria et Manuela ainsi que Manuel Mosquera le mari de Manuela. Il est probable que Maria López avait aidé Antonio Muche Costa à se défendre lors de l’attaque.
En 1949 José Blanco Nuñez était chargé de la propagande et de l’installation d’une imprimerie au service du Comité régional du PCE pour effectuer le tirage de Mundo Obrero et la propagande du parti. Il installait l’imprimerie dans une cache à Capela, mais ne parviendra pas à y transférer une machine “Minerve”. L’imprimerie fonctionnera néanmoins sous la responsabilité de Paco.
Ayant échappé à de nombreuses rafles, il avait été nommé secrétaire à l’organisation lors de la restructuration de janvier 1950. Un agent de liaison arrêté en juillet 1950 à la gare de La Corogne allait accepter de collaborer avec les forces de répresion et allait être le principal responsable des arrestations et morts qui allaient suivre.
José Blanco Nuñez a été arrêté en mars 1952 et transféré à la Direction de la sécurité à Madrid où son interrogatoire permettra de démanteler les réseaux d’agents de liaison et d’éliminer les restes de la résistance antifranquiste. En juillet (ou juin ??) 1952 José Blanco Nuñez Ferrerin a été exécuté à Madrid bien qu’on lui avait promis de le laisser partir à l’étranger suite aux renseignements qu’il avait fourni à la police.